La carrière d’Oxia en 10 titres phares

oxia

Dix morceaux piochés dans les vingt années de carrière du pionnier français qui nous fera l’honneur de lancer notre troisième année de Club Cabaret vendredi.

Crédit Photo : http://www.overdose.am/
Par Paul Herincx

Kiko & Oxia – High Energy (1995)

Nous sommes en 95, les grenoblois Oliver Raymond et Stéphane Deschézeaux forment le duo Oxia depuis quelques mois. Leur pote Kiko tient une boutique de disques qui s’appelle Ozone en ville, tous les trois produisent du son mais n’osent pas démarcher les labels étrangers. Ils fondent alors Ozone Records, l’un des premiers labels électroniques français. Ce titre est tiré de la face B de leur premier maxi.

Oxia – 134 (1999)

Oxia devient rapidement le projet solo d’Olivier Raymond. Avec Alex Reynaud et Michel Amato (The Hacker), il fonde en 1998 le label Goodlife – un nom choisi en référence au classique techno d’Inner City. La track ci-dessus est sortie l’année d’après sur le quatrième EP du label. « Epic grenoble style » se rappelle dans les commentaires Youtube un utilisateur qu’on imagine nostalgique des raves iséroises de l’époque.

Phunky Data – Suave (2000)


Extrait du deuxième et dernier album de Phunky Data, un projet house lancé en 1997 par Olivier et Kiko sous lequel ils sortent deux albums et cinq/six EPs en l’espace de trois ans. A cause des samples disco filtrés utilisés, Phunky Data est étiqueté « French Touch » – un mouvement alors en pleine apogée essentiellement porté par un contingent de producteurs parisiens. Pour se distinguer et affirmer leur position géographique, Oxia et Kiko se font plaisir sur le titre et la pochette de 38.

The Hacker – Fadin Away (Oxia Remix) (2000)

Une belle illustration de ce que visaient The Hacker et Oxia en lançant Goodlife : mélanger les influences plutôt new wave du premier et la fascination du second pour la Black music.

Oxia – Reflexion (2004)

Le premier album d’Oxia, 24 heures, sort en 2004 sur Goodlife. Il est salué par la critique, sa touche funky permet de le sortir des cercles strictement techno et l’approche d’Oxia est qualifiée de rafraichissante par certains.

Oxia – Domino (2006)

Un best-seller du label allemand Kompakt. Un hit mondial joué encore aujourd’hui tous les week-end par des DJs du monde entier comme Dax J au closing du dernier ADE.

Oxia – Whole Life (2009)

Le versant plus tech-house d’Oxia, ici sur 8-Bit. Ce titre a été élu « 2e meilleur track Tech-House de l’année » sur Beatport.

Oxia – Traveling Fast (feat. Mesparrow) (2012)

Deuxième et dernier album en date, sorti en 2012 sur Infiné, le label fondé par Agoria, Yannick Matray et Alexandre Caza. Tides of Mind n’est pas destiné (qu’) au dancefloor, Oxia y jongle entre les genres, les tempos et utilisent beaucoup de voix ; celles de Miss Kittin, Mesparrow et Scalde notamment.

Oxia – Perception (2014)

Retour en territoire dance. Le genre de groove sur lequel on imagine bien des foules se laisser porter dans la nuit chaude d’un festival d’été, ou en Amérique du Sud, d’où Oxia revient tout juste de tournée.

Oxia – Soulsa (2016)

Nouvelle frappe d’Oxia sur la planète 8bit, l’un des labels de référence en matière de tech house, qui doit sa renommée à des titres comme celui-ci. Vocaux hypnotiques, drops maitrisés à la perfection … Vingt années de production ça ne s’improvise pas 🙂


Club Cabaret x Rendez-Vous avec Oxia et Jack Ollins, ce vendredi 3 Février au Cabaret Aléatoire
Prévente 5€ sans frais chez Extend & Play (disquaire sur le Cours Julien – Marseille), avec frais sur Digitick
Sur place 10€