Nous avons rencontré Lee van Dowski après son set dans le cadre de l’opening Club Cabaret vendredi 23 février. Grand producteur depuis plus de 10 ans, on commence par lui parler de ses origines françaises, souvent méconnues. Puis on enchaîne sur son dernier album et le sens qu’il trouve à sortir un format long aujourd’hui. Il nous confie ses impressions sur la nouvelle scène et la professionnalisation du métier de DJ, un environnement très différent de celui qu’il a pu connaître lorsqu’il commençait à mixer. Il prend position sur la scène européenne surpassée par la musique électronique et le public tunisien et sud-américain qu’il porte dans son cœur. On finit sur son avenir, et où il se verrait dans quelques années, dur de répondre forcément, certainement pas label manager en tout cas!
« Le format de l’album n’a plus de sens depuis qu’on peut acheter les tracks une par une » – à propos de son dernier album, Cerca Trova
« On avait aucune aspiration à être DJ de façon professionnelle » – la vision des DJ dans les années 2000
« Il me semble qu’il manque une étape, pour être un bon DJ il faut des décennies » – les newcomers qui arrivent déjà avec un agent après 1M de vues sur Youtube
« C’est devenu un petit peu trop sérieux ces dernières années » – Seriously !
« Le public est un peu blazé en Europe avec cette profusion de soirée, on est des enfants gâtés » – la musique électronique en Europe
« Je ne vois pas ce que je pourrais apporter de plus avec un label aujourd’hui » – Lee en 2021 ?