[Vidéo + Écrit + Photos] Laboratoire Aléatoire + Ouverture du Toit Terrasse

La soirée du Laboratoire Aléatoire réunissait professeurs aguerris et apprentis sorciers de la dance music au Cabaret le 3 juin dernier. Une date également marquée par l’ouverture des soirées musicales #OnAir2016 sur le toit-terrasse de la Friche. On revit l’expérience dans le viseur d’Akoibon / Al Or , de Bobine DoRé, et de notre stagiaire community manager.

Dix huit heures cinquante, l’assaut des escaliers de la Friche a commencé. Les premières troupes, bien décidées à laisser exploser le sentiment libérateur du début de week-end sur les 7000 m² du toit-terrasse, attendent pour l’instant derrière la grille d’accès. L’artiste chargé de faire résonner les premières fréquences sur la Belle de Mai à 19h, Jack Ollins, est lui même bloqué en ville.

Au bureau, Guillaume -responsable com/couteau-suisse du Cabaret- commence à invoquer son alter-ego de DJ en fouillant dans les dossiers de sa clef USB. Il n’aura pas le temps d’assurer l’interim ; le temps que les plus rapides aillent prendre une bière et (re) découvrent le panorama, Jack Ollins s’est déjà installé derrière les CDJs et les premiers pas de danse sont esquissés.

Sur Twitter, les danseurs les plus connectés sont à mes trousses ainsi qu’à celles de Charlotte, la CM de La Friche Belle de Mai : ils essayent de nous trouver avec le hashtag #oùestleCM. Après avoir brouillé les pistes près du dancefloor, on poste quelques clichés depuis le point de vue au sommet de la Friche . On se fait tous les deux attraper en redescendant : Chérine, Anisse, Mélissa et Maud remportent des totebags remplis de places de concerts, d’expos, de goodies et tickets boissons.

Le toit se remplit à vitesse grand V et atteint rapidement sa jauge maximale de sécurité. On s’agglutine au bar mais personne ne perd son sourire pour autant, il plane comme un sentiment d’euphorie générale alors que Massi Pagliara prend les commandes du soundsystem. Réputé pour ses sets savoureusement éclectiques, platiniste régulier du Panorama Bar de Berlin et auteur de superbes disques à l’ADN disco sur des labels comme Rush Hour et Live at Robert Johnson, il semble avoir le CV de l’homme de la situation. Quelques minutes suffisent à le confirmer et les bombes groovy habilement enchaînées trouvent aussi bien écho chez les minots que les quinquagénaires. Au crépuscule, tout le monde est en mouvement sur Too Long des Daft Punk. 

Toit Terrasse Marseille DJ Rooftop

Les festivités #OnAir durent jusqu’à 23h et pour le reste de la nuit, le Cabaret Aléatoire affiche un line-up prometteur. Dès 22h30 Jack Ollins descend pour accueillir les premiers clubbers à coup de basses chaleureuses et de gimmicks housey.

Le Laboratoire Aléatoire est complet ! Il n’y aura pas de billetterie sur place, seules les personnes munies d’un billet pourront accéder à la soirée. On vous attend 😀
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Publié par Cabaret Aleatoire sur vendredi 3 juin 2016

Massi Pagliara descend à son tour pour délivrer un set qui s’accorde parfaitement avec les visuels cosmiques projetés par Jem the Misfit. Les lignes acid se multiplient à mesure que le Laboratoire se remplit. Il est 01h, l’excitation commence sérieusement à monter et c’est le rush de l’entrée dans la cour Jobin.

A l’intérieur, Abstraxion s’apprête à inaugurer son tout nouveau live. Concentré comme jamais, il arrive à trouver l’équilibre entre ambiance intimiste et séquences four to the floor. On se laisse embarquer en voyage par la musique et les images de paysages naturels qui rappellent l’univers de son label Biologic Records.

Abstraxionlive behind the scene 👻

Une photo publiée par Cabaret Aléatoire (@cabaretaleatoire) le

Robert Hood prends les manettes à 2h sans passer par quatre chemins. Le tempo s’accélère avec des stompers de sa récente série de maxis Paradygm Shift, c’est maîtrisé à la perfection, et le Labo est en ébullition. Vers 3h une silhouette féminine passe derrière les platines et les beats techno commencent à s’accompagner de vocaux gospel. Lyric Hood se charge de la sélection pendant une bonne vingtaine de minutes, principalement des pulsations funky dans la lignée du projet Floorplan sur lequel elle collabore avec son père.

Les hats cliquetants et les basses irradiantes refont leur apparition quand Papa Hood reprend les commandes, de quoi préparer le terrain pour Ben Klock qui commence en force lui aussi.

Le résident emblématique du Berghain construit un véritable voyage mental en s’appuyant sur des tracks bien trippy comme le récent Page 1 de James Ruskin & DVS1. Surprise surprise, Ben Klock fait durer l’expérience jusqu’à 6h30… L’heure de retourner à la réalité et quitter la galaxie Laboratoire Aléatoire pour affronter le soleil !

Texte : Paul Herincx

Vidéo : Bobine DoRé

Photos : Akoibon / Al Or

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