Le Cabaret Aléatoire sera le théâtre de la finale du tremplin Scène Découverte d’Orizon Sud ce jeudi 17 avril . Rencontre avec l’Anima Lotta, l’un des quatre groupes finalistes.
D’où venez- vous ?
Nous habitons Marseille et la Région PACA. Pour les origines sanguines il y a la Sicile, la Grèce, l’Algérie, la Bretagne, et la France bien sûr.
Combien de membres êtes-vous ?
Nous sommes cinq artistes sur scène avec plusieurs instruments : batterie, gumri, mandole, tuba, mandoline, cornemuse, flûtes et chant.
Quelle est la petite histoire derrière votre projet, comment tout a commencé ?
C’est la découverte d’une voix, celle de l’icône de la Sicile, Rosa Balistreri, d’une femme au parcours tragique qui n’a sûrement survécu qu’en chantant. La musique comme ultime rapport à l’existence.
Comment avez-vous trouvé votre nom ?
Évidence de la petite histoire, l’instinct de survie, la lutte de l’âme pour un repos magique, celui que procure la musique, le hurlement de la paix.
Quelles sont vos influences ?
Rosa Balistreri, les musiques de Méditerranée, de l’Europe, du Monde. L’expressivité instinctive et viscérale. Le blues, le jazz, le rock.
Un cliché sur les musiciens qui revient souvent à vos oreilles ?
Qu’ils ne se lèvent pas assez tôt… C’est qu’ils se couchent tard pour préparer l’avenir, avec son berceau de réconfort, sans quoi ceux à qui il appartient ne sauraient supporter leur dessein.
A quoi ressemble un concert parfait selon vous ?
Avant, c’est déjà qu’il y ait des voix et des oreilles pour les entendre.
Pendant, des conditions techniques et philosophiques au mieux de leurs formes, et des coeurs ouverts, à vif c’est encore plus puissant…
Après, c’est ma foi de se sentir rechargé, plus fort, se sentir pourvu, et surtout de ne pas pouvoir l’expliquer. De se sentir vivant, que l’on ait donné ou reçu.